La lutte contre le changement climatique est donc devenue un enjeu de civilisation, au même titre que celui de la paix dans le monde. Aussi des mesures de réduction des émissions et d’adaptation préventives s’imposent-elles dès maintenant. Les voies sont multiples et concernent : l’agriculture et la forêt, l’énergie, l’urbanisme et les transports, l’industrie, les protections côtières, la disponibilité qualitative et quantitative de l’eau, les nouveaux modes de production ou l’économie du partage, la gestion sobre et adaptative des ressources ainsi que leurs usages…
Il est impératif d’intensifier les actions déjà engagées et d’en pérenniser les financements ; de consolider voire d’étendre un cadre juridique – national et international – pour assurer le respect et la mise en œuvre des mesures engagées ; de mener des actions de sensibilisation pour rendre celles-ci applicables, acceptables et assimilables. L’éducation et la formation doivent notamment continuer à intégrer les dimensions environnementales.
Les nouvelles technologies contribueront à la réduction des émissions et à l’adaptation de nos économies. Le déploiement des innovations technologiques à grande échelle reposera en grande partie sur l’engagement des États, se traduisant par l’établissement de normes, la création d’un marché du carbone, des financements adaptés et assurés sur le long terme…
Les pays en développement sont souvent les plus vulnérables aux évolutions climatiques, il faut assurer le transfert des technologies vers ces pays et en concevoir qui soient adaptées; à cette fin, la mise en place d’incitations financières est nécessaire.