En France, la part des éoliennes marines est encore marginale par rapport à celle des éoliennes terrestres, mais elle devrait connaître une forte progression, car les éoliennes marines, implantées par définition loin des zones d’habitation, bénéficient d’une meilleure acceptabilité et peuvent être de bien plus grande taille, ce qui accroît leur puissance et leur rentabilité. C’est d’autant plus vrai pour les éoliennes flottantes, qui peuvent être très éloignées des côtes, alors que les éoliennes fixes ne peuvent être posées qu’à une profondeur maximale de 60 mètres, ce qui les rend généralement visibles depuis le rivage. Compte tenu du gigantisme croissant des projets, leur installation par des opérateurs tels que TotalEnergies, Engie ou EDF, et leur raccordement par RTE posent de redoutables défis techniques et logistiques. En revanche, leur plus grande acceptabilité par rapport aux éoliennes terrestres, mais également le fait que les débats publics sont désormais organisés en amont de l’attribution des appels d’offres, tendent à apaiser les controverses, même si des inquiétudes demeurent sur l’impact environnemental des parcs éoliens, pour lequel peu de retour d’expérience est encore disponible.
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(Illustration : ©benoitgrasser – stock.adobe.com)