Après le séminaire du 12 janvier 2022 consacré à la présentation des connaissances scientifiques sur l’érosion de la biodiversité et ses enjeux, ce second séminaire donne la parole aux acteurs économiques pour évoquer la façon dont ces enjeux ont été progressivement perçus, analysés et pris en compte dans leurs entreprises.
Chez Eiffage, c’est le traumatisme d’un avis négatif sur le projet d’autoroute A65 et des lourdes sanctions en découlant qui a provoqué un changement radical d’attitude en matière de préservation de la biodiversité.
Le modèle d’affaires d’ECT consiste à créer des aménagements d’espaces non bâtis grâce à la valorisation des terres excavées lors des chantiers urbains. Les projets sont ainsi réalisés et financés par la réutilisation de ces terres de chantier puisque ECT est rémunérée par le BTP pour les accueillir. Dans le domaine de la biodiversité tout l’enjeu pour ECT, est d’améliorer constamment la qualité écologique des aménagements réalisés.
Chez LVMH, en dehors des obligations légales comme celles imposées par la Convention de Washington sur les espèces menacées, la sensibilisation de l’ensemble des métiers aux enjeux de la biodiversité est rendue complexe par la longue chaîne d’intermédiaires intervenant entre les producteurs de matières premières et les directeurs artistiques ou marketing. La méthode retenue consiste à mesurer l’empreinte sur la biodiversité, former les équipes, appliquer la séquence “éviter, réduire, compenser” en s’appuyant sur des partenaires scientifiques, et contribuer à l’instauration d’une véritable comptabilité écologique.
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(Illustration : ©Tinnakorn – stock.adobe.com)