Les biotechnologies tirent partie des propriétés des microorganismes, des cellules animales et végétales, et des constituants cellulaires, notamment des enzymes, pour créer de nouveaux produits, de nouvelles méthodes de production ou de nouveaux services.
Elles sont souvent associées aux seuls organismes génétiquement modifiés (OGM) et ont de ce fait une image globalement négative.
Face à la difficile appréhension des risques et au rejet des technologies qui s’appuient sur ce qui apparaît comme une instrumentalisation du « vivant », il n’est pas facile de redonner confiance aux usagers dans les avancées des technologies dérivant des sciences de la vie.
Et pourtant les biotechnologies sont à l’œuvre dans notre vie quotidienne. Depuis toujours, avec des produits aussi usuels que la bière, le vin ou le pain. Plus récemment, avec les possibilités qu’elles offrent dans des secteurs aussi divers que la santé, l’agriculture, l’alimentation, l’industrie chimique, la production d’énergie renouvelable et le traitement des déchets.
Bien loin d’exercer des effets négatifs sur l’environnement, les biotechnologies sont l’un des nombreux atouts des entreprises pour assurer un développement respectueux de l’environnement.
Sans chercher à faire un plaidoyer pro domo en faveur des biotechnologies, et en se limitant aux seules retombées environnementales de leur mise en œuvre, les exemples rapportés dans cette communication à l’Académie des technologies illustrent à quel point les biotechnologies peuvent avoir un impact favorable sur la préservation, voire la restauration, de notre environnement dans des domaines aussi divers que l’agriculture, le traitement des déchets et des eaux résiduaires, les industries de la santé et les industries chimiques.