Le réchauffement climatique a commencé à faire évoluer le cycle de l’eau et celui de ses usages et se traduit notamment par des sécheresses, des inondations par pluies extrêmes, des manques d’eau douce pour satisfaire la demande, des baisses de rendements agricoles. La situation est hétérogène sur le territoire national et selon les saisons. Les dernières années ont été marquées par un déficit dans la recharge hivernale des nappes souterraines, des réductions des débits d’étiage des cours d’eau, des impacts sur la faune et la flore et des conflits d’usage (eau potable, énergie, irrigation, industrie, loisirs…). Une évolution des usages est nécessaire à tous les niveaux (agriculture, industrie, usages urbains…).

En complément des efforts d’économie sur les prélèvements, des technologies sont en mesure d’apporter une contribution significative. Il s’agit de l’utilisation d’eaux usées traitées, du dessalement de l’eau de mer, du stockage d’eau et de la gestion des grands barrages. Les projets et leurs implantations doivent être anticipés, compte tenu des délais de réalisation, et ils doivent s’inscrire dans une stratégie nationale prenant en compte les spécificités locales.

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(Illustration : Barrage romain de Cornalvo ©Charlie Morlock – wikipedia)

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Rapport de l’Académie des technologies « Apport des technologies en réponse aux besoins en eau douce »