Le Prix Paul Caseau a été créé en 2012 par l’Académie des technologies et EDF, à la mémoire de Paul Caseau, membre fondateur de l’Académie des technologies ; il est soutenu depuis sa création par un partenariat entre EDF, l’Institut de France et l’Académie des sciences pour la Science et l’Enseignement.

Le Prix Paul Caseau récompense chaque année de jeunes chercheurs (ayant soutenu leur thèse de doctorat dans l’année précédente) dont les travaux, appliqués ou susceptibles d’être appliqués au domaine de l’énergie, présentent un caractère exceptionnel sur le plan scientifique et sur l’originalité des idées ou de la démarche.

L’appel à candidatures (candidatures proposées et parrainées par des professeurs, directeurs de laboratoires ou chercheurs habilités à diriger des recherches) est en cours pour l’édition 2022 et se clôturera le 31 mars prochain.

Le prix 2022 sera décerné à de jeunes chercheurs ayant soutenu leur thèse de doctorat en 2021, dans l’une des thématiques suivantes :

• Le développement des usages de l’électricité, de l’efficacité énergétique et de l’analyse technico-économique du système électrique, notamment dans le contexte de l’électrification des usages, du développement des énergies locales, des synergies multi-énergies, etc.
• La modélisation et la simulation numérique dans les secteurs d’intérêt pour l’énergie, notamment la mécanique des solides et la mécanique des fluides, les interactions fluide/structure, l’hydraulique et la thermo-hydraulique, la neutronique, la thermique, etc., et ceci sans limitation sur les approches utilisées : simulations basées sur la physique des champs ou sur la simulation par agents, approches combinant sciences des données et simulation numérique, etc.
• L’informatique scientifique et le calcul hautes performances visant à atteindre un usage optimal des grands calculateurs actuels ou annoncés, en particulier quand cet usage s’avère déterminant pour des applications en lien avec l’énergie. Il peut s’agir de travaux concernant les algorithmes mis en oeuvre dans les codes de calcul afin de bénéficier d’architectures de calcul innovantes – les différentes architectures massivement parallèles et distribuées – mais également des paradigmes de programmation et des environnements logiciels rendant performants et accessibles ces ordinateurs – par exemple la programmation dans un simulateur quantique.

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