La 1ère édition du séminaire « Frontières de l’ingénierie » s’est tenue du 26 et 27 octobre 2021 sur deux thématiques importantes : numérique et agriculture et numérique et santé. Le mode webinaire a permis de maintenir cet événement, empêché en présentiel à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) en raison des conditions sanitaires.
Une trentaine de participants en moyenne, ingénieurs et cadres techniques du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, se sont connectés durant ces deux journées. Ils ont pu suivre des présentations assurées par une quinzaine d’intervenants de haut-niveau. Un fil de discussion a permis de relayer les questions de la salle.
En ouverture du webinaire, on a vu que l’accès à internet est un vecteur de développement économique et social et que le satellite offre des solutions pertinentes pour compléter les infrastructures terrestres en Afrique de l’Ouest.
Ensuite, on s’est intéressé aux outils numériques intégrés dans les activités d’élevages (identification des animaux, gestion de leur alimentation, insertion sociale des éleveurs), la grande culture (information disponible en temps réel, issue de calculs complexes, dynamiques et véhiculés par un panel de vecteurs) et le machinisme (de la machine agricole à la robotisation). Cette première journée s’est terminée par une présentation du module de formation d’ingénierie collaborative TINA.
La deuxième journée du webinaire a débuté sur le thème des bénéfices et des risques à la digitalisation croissante des filières agricoles. Puis a suivi un focus sur la robotique de pointe et sa contribution à la transition agroécologique par le travail de précision. Enfin, un éclairage sur les technologies et les données spatiales, pour répondre aux défis environnementaux dans un contexte de besoins alimentaires croissants, a clôturé la thématique agricole.
La thématique numérique et santé s’est ouverte sur un panorama des bénéfices du digital pour les patients (information médicale en ligne, sécurisation des parcours de soins, meilleure coordination des médecins et soignants). Sur le lien professionnel de santé – patient, on s’est intéressé à l’exemple de l’outil « Clikodoc ». Au-delà de la e-santé, on a ensuite vu que la médecine du futur, offrant des thérapeutiques de précision, sera alimentée par le numérique (big data, analytics, objets connectés, cloud et web social) mais aussi par les NBIC (Nano, Biotech, Information Sciences, Cognitives Sciences). Enfin, on a clos le thème santé et le séminaire par une présentation du programme mDiabète, réussite de santé mobile au Sénégal sur le front des maladies non transmissibles.