Sortir de la dictature des marchés financiers ? Créer un secteur économique dynamique et équitable ? Malgré les discours pessimistes ambiants, changer la société reste possible, à condition de rassembler et développer tout un pan négligé de notre société : l’économie du bien commun.
De quoi s’agit-il ? D’un secteur qui n’a encore que peu conscience de lui-même et auxquels nous ne prêtons pas assez attention. Sous le nom d’économie du bien commun, les auteurs désignent des domaines variés, de la culture (musées) à l’éducation (écoles privées sous contrat) en passant par la santé (cliniques privées à but non lucratif), l’environnement, le social ou les services à la personne (associations, ONG, coopératives, entreprises sociales…).
Ce secteur, sous-développé en France pour des raisons historiques, juridiques et politiques, rassemble donc les organismes qui ont pour but l’intérêt général et non la recherche de profits.
En s’appuyant sur des exemples concrets, souvent inspirés de leur propre expérience, tant dans l’Hexagone qu’à l’étranger, les auteurs proposent la vision d’une société où l’équilibre entre État, entreprises privées et organismes à but non lucratif est repensé pour le mieux-être de tous. Ils donnent des pistes d’actions tant institutionnelles que juridiques et appellent à construire ensemble, dès aujourd’hui, une société plus équitable et plus heureuse.
Les auteurs
Physicien, éducateur, Goëry Delacôte dirige At-Bristol, musée des sciences situé à Bristol (GB) depuis 6 ans ; après avoir dirigé pendant 15 ans l’Exploratorium, musée des sciences à San Francisco ; et fondé avec Maurice Lévy la Cité des Sciences et de l’Industrie. Il est membre de L’Académie des technologies.
Diplômée de Sciences Po Paris et de l’École supérieure de journalisme de Lille, Christelle Morel est journaliste spécialiste de l’économie sociale et solidaire et des conditions de travail (Alternatives Économiques et différentes publications du groupe Liaisons sociales).