La France, dès 2018, et donc avant la crise énergétique des années 2020-2023, ambitionne d’être un champion mondial de l’hydrogène. Elle met en oeuvre avec opiniâtreté une succession de plans, dans l’ensemble cohérents, assortis de moyens financiers régulièrement croissants (annexe 1). L’objectif actuel est de disposer de 6,5 GW d’électrolyseurs en 2030 et 10 GW en 2035. Cet objectif n’est-il pas excessif par rapport à la demande potentielle ?
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